PME

Ton entreprise est-elle sur la bonne voie ? Dans le monde des affaires, les KPI peuvent montrer comment se porte actuellement une organisation. Les KPI signifient Key Performance Indicators, qui servent d’indicateurs de performance pour les entreprises de toutes tailles. Les KPI permettent aux entrepreneurs de voir en un coup d’œil si les chiffres de l’entreprise s’améliorent, se détériorent ou restent inchangés. En principe, chaque entreprise définit elle-même quels sont les KPI pertinents. Il existe toutefois des chiffres clés qui sont centraux, indépendamment du secteur et de la forme de l’entreprise. Cet article de blog donne un aperçu des principaux KPI pour les PME suisses.

Conseil supplémentaire : La plupart des systèmes comptables modernes pour PME permettent aux utilisatrices et utilisateurs d’extraire facilement les chiffres clés de l’entreprise.

1. Bénéfice

Le bénéfice est un indicateur de l’entreprise qui peut être calculé sans trop de difficultés. Il s’agit d’une question simple : Que reste-t-il une fois que toutes les factures ont été payées ? Le bénéfice est l’avantage financier obtenu lorsque les revenus générés par une activité commerciale dépassent les dépenses, les coûts et les impôts. Le bénéfice se calcule comme suit : Total des recettes moins total des dépenses.

2. Cash-flow

Combien d’argent entre et pourquoi repart-il ? ? Le cash-flow (en français marge brute d’autofinancement) est souvent considéré par les pros de la finance comme le principal indicateur d’exploitation. Elle montre si les liquidités générées par l’entreprise sont suffisantes pour assurer sa pérennité. Le calcul du cash-flow te permet donc de déterminer les entrées et sorties d’argent de ton entreprise sur une période donnée. Un cash-flow positif est l’un des indicateurs de la capacité de survie à moyen et long terme de ton entreprise.

Comment déterminer le cash-flow ? Pour simplifier, le cash-flow se calcule à partir du bénéfice annuel avant impôts plus les amortissements. Dans la comptabilité, il convient en outre de tenir compte des modifications des réserves, des provisions, des produits et des charges hors exploitation, des stocks de marchandises et des achats privés. Le calcul du cash-flow est plus facile avec un système de comptabilité entièrement automatisé. Avec l’outil comptable intelligent d’Accounto, utilisatrices et utilisateurs n’ont plus qu’à transmettre les pièces, à créer des factures en quelques clics et à les valider. Les tâches de routine, comme la détermination des principaux KPI, et les cas exceptionnels sont tous traités par le logiciel.

À quoi devrait ressembler le cash-flow d’une PME ? « Au minimum, le cash-flow doit couvrir les amortissements, car c’est ainsi que la substance de l’entreprise est maintenue. Sans bénéfice, l’entreprise n’est toutefois pas en mesure de rembourser des capitaux étrangers ou de procéder à des investissements d’extension. Le cash-flow de trois ans devrait suffire à rembourser la totalité du capital emprunté », peut-on lire sur le portail PME de la Confédération suisse.

3. Ratio de fonds propres

Les fonds propres sont la partie du capital qui provient des propriétaires d’une entreprise. En revanche, les capitaux étrangers sont constitués de fonds que les créanciers mettent à la disposition de l’entreprise (par exemple sous la forme d’un crédit bancaire ou d’un prêt personnel). La plupart des investisseurs externes posent des conditions à l’octroi de crédits et demandent un taux d’intérêt en fonction du risque. Les fonds propres doivent couvrir le risque de faillite de ton entreprise.

Quel devrait être le ratio de fonds propres des PME ? Une chose est sûre : Le ratio de fonds propres judicieux pour une PME dépend du secteur d’activité. Selon le portail PME de la Confédération suisse, les entreprises industrielles devraient posséder un ratio de fonds propres de 50 % ou plus. Pour les entreprises commerciales, un minimum de 40 % est recommandé.

Qu’en est-il du financement des PME suisses ? En principe, la plupart des PME en Suisse se financent principalement par des fonds propres. Cependant, les financements externes, qui ne proviennent pas des banques, deviennent de plus en plus importants. Selon une étude du département d’économie de la Haute école de Lucerne, seules 6 % des PME disposaient d’un financement externe non bancaire en 2016, alors qu’elles étaient déjà 15 % en 2021. Selon l’étude, ce sont surtout les prêts accordés par les membres de la famille, les amis ou les actionnaires et le leasing qui ont augmenté au cours des cinq dernières années par rapport à 2016. La part des PME bénéficiant d’un crédit bancaire est restée à 32 %.

4. Taux de croissance

La gestion d’entreprise distingue souvent la croissance interne de la croissance externe. La croissance interne permet par exemple d’augmenter les capacités propres, de promouvoir les innovations ou de conquérir de nouveaux marchés. La croissance externe désigne les coopérations ou le rachat d’autres entreprises. Le taux de croissance représente l’augmentation relative d’une grandeur (par exemple le chiffre d’affaires, le nombre de clients ou la part de marché) au cours d’une période donnée.

Comment calculer le taux de croissance ? Pour déterminer le taux de croissance annuel, tu divises la valeur actuelle par celle de l’année précédente et tu soustrais 1 du résultat. Ainsi, si ton département ou ton entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 600 000 francs cette année et de 450 000 francs l’année précédente, le calcul se présente ainsi :

(600 000 / 450 000) – 1 = 33.33 %

Dans notre exemple de calcul, le taux de croissance est de 33,33 %.

Il est impossible de répondre de manière générale à la question de savoir quel taux de croissance une PME devrait viser. Le taux de croissance dépend à la fois de facteurs internes (utilisation efficace des ressources existantes, innovations de produits et équipe). Mais selon le secteur, une multitude de facteurs externes jouent également un rôle important. Les facteurs d’influence externes peuvent inclure, entre autres, les conditions météorologiques, la situation pandémique, les décisions politiques, les arrêts de travail pour cause d’accident ou de maladie ou l’incapacité de paiement du côté des clients.

5. Taux d’occupation du personnel

Ton personnel est-il efficace ? Tous les collaborateurs sont-ils bien occupés ? As-tu recours à du personnel qualifié de manière rentable ? Quelle est la charge de travail pour un projet ? En particulier dans les pays où les coûts salariaux sont élevés, les salaires des collaborateurs représentent souvent l’un des plus gros postes de dépenses pour les PME. Le taux d’occupation du personnel est donc un indicateur important pour les PME. Comme décrit ci-dessus, l’utilisation efficace des ressources est un facteur de réussite décisif. La main-d’œuvre en fait également partie : plus une entreprise utilise ses collaborateurs de manière ciblée, plus ceux-ci peuvent faire la différence. Il est donc important que tu aies une vue d’ensemble de qui consacre du temps à quoi et combien.

De nombreuses PME entrent encore manuellement les heures de travail dans un document Excel, sans procéder ensuite à une analyse approfondie des données. Avec des outils HR spécifiques, les entreprises peuvent surveiller de manière optimale la situation du personnel et consulter à tout moment les KPI pertinents (par exemple la productivité du travail, les heures supplémentaires ou le taux d’absentéisme). Cela permet aux PME d’exploiter au mieux le capital humain dont elles disposent.

Tu veux tirer le meilleur parti de tes données d’entreprise et prendre de meilleures décisions avec tes KPI ? Nos fiduciaires Accounto peuvent certainement t’aider. Prends dès maintenant rendez-vous avec nous pour un premier entretien sans engagement !